nom de corpo

Une question que je me pose depuis la premiere fois où j'ai vu ce nom de corpo.

Le Mulet : est-ce en rapport avec Isaac Azimov ?

Je pense qu'il faudrait la réponse du dirgeant mais pour moi oui y a un lien....

Citation :

DESCRIPTIF DE LA CORPORATION
La Fondation a été créée par Hari Seldon aux confins de la galaxie pour faire face à la chute du premier Empire Galactique. Composée à l'origine des plus brillants scientifiques de l'Empire, elle a pour vocation de servir de base à l'épanouissement d'un nouvel empire stable et civilisé. Sa destinée a été tracée par Hari Seldon et sa psychohistoire (cf. Fondation) de sorte que nul ne semble apte à endiguer son expansion. Sa réputation s'accroît en périphérie puis jusqu'au cœur même de l'Empire décadent. La confrontation entre le passé et le futur devient inéluctable lorsqu'un général brillant et ambitieux de l'Empire, Bel Riose, apparaît sur la scène.

Mais le danger ne vient pas toujours de là où on croit, et la Fondation doit bientôt faire face à la plus terrible des menaces : une brèche dans le plan Seldon. Car si la psychohistoire a pu calculer les grandes tendances liées aux masses, rien ne pouvait prévoir l'apparition d'un conquérant mystérieux doué de pouvoirs psychiques surprenants, le Mulet.

Son but ? conquérir la galaxie et imposer son joug à toutes les corporations asser folles pour le défier...

Dirigeants, VOTRE FIN EST PROCHE....

Le cycle de Fondation, de isaac asimof...Un monument literaire à mon humble avis...Je suis une adepte de cet auteur...La description corpo correspond mot pour mot au résumé au dos du livre...(sauf pour le "dirigeants, votre fin est proche)

Bref, à lire par tout amateur de S-F

je n'avais pas lu le descriptif ...en effet

Oui Azimov est un maitre en matiere de robotique , on lui doit d'ailleurs les "10 lois " , et tout ce que l'on peut savoir, faire , imaginer sur le sujet.

Un univers futuriste sans Azimov, ça n'a ni queue ni tête.

Outre le cycle de fondation, et les cavernes d'acier , il y a d'autres petites perles dans sa bibliographie tel : un noel sur ganimede, dangereuse Calisto , l'homme bicentenaire ... bref un auteur à deguster sans moderation en effet.

Qu'en est-il des autres noms de corpos ? J'aime bien "savoir" d'où viennent tous ces noms, je trouve cela fort interressant.

Allez j'ouvres le "bal" :

Stavia est à l'origine un personnage de SF : un monde de femme .
Le RP originel de ma corpo se fonde sur ce livre .
Avec le temps est le choix du basculement , j'ai derivé sur mon autre passion : les vampires. Donc depuis l'Obscure , on est tres eloignés du context d'origine , avec quelques modifications dans la genese. Mon personnage, fût donc pendant un temps, une entité Vampirique à l'image de Louis ( entretient avec un vampire) qui ne peut admettre de perdre tout à fait son âme. Ce qui etait essentiel pour la dualité ypsienne. Avec Le Choix, elle bascule tout à fait et entre pleinement dans le Don Obscure. Tout le chemin du basculement est dans le forum BC " la Stavia corp", pour les courageux qui auront envie de lire ce pavé de 6 pages forums ...

Pour la genese, on ne la trouve qu'en section plus ou moins privée sur le forum ypso ; je vous la remet donc ici ( pour ceux qui auront envie d'en savoir plus sur ce personnage que j'aime tant.)

stavia a écrit:

En l'an de grace 2042, les peuples de la Terre, entrairent dans une guerre sans merci.Tous, assoiffés de richesses et de pouvoir s'entretuaient sans cesse .Le moindre Hacre de terre resonnait encore du chant du canon; les sirenes dechirants le ciel.Et puis un jour, tout cessa.
Le silence.Pas un oiseau,pas un souffle,pas un murmure,le silence et l'obscurité.Une arme, si puissante, avait en un instant balayé toute trace de civilisation de la surface de la Terre;aucune nation ne fût epargnée.
Des decombres encore brûlants,jaillir des survivants, affolés , desoeuvrés, perdus; emmergeants au milieu d'un monde mort. On ne sait combien d'année se sont ecoulées avant de voir ressurgir ces errants , ces apatrides, ces fantômes d'un autre temps.
Le monde n'etait plus qu'un desert, emplis d'une nature sauvage,qui laissée à elle même , avait repris son dû.
Bien des decenies s'ecoulerent encore,avant que n'emerge le premier Clan. Et puis , les communautés sont enfin sorties du neant.La majorité des hommes avait perie durant l'ultime assault.Ce monde renaissait, sous la main des femmes.Mais la peur habitait toujours les esprits.Peur des autres, peur de ce monde où tout etait à refaire.les communautés s'organiserent en deux pôles d'activité. l'une militaire, regroupant les hommes dés l'âge de quinze ans, sous la tutelle de generaux aguerris aux arts de la guerre.Les conflits entre les garnisons, pensant detenir le pouvoir, s'emplifierent , presageant une nouvelle guerre fratricide.Ceux qui refuserent de servire avec les armes,les serviteurs, franchir ce que nous appelons "la porte des femmes", rejoignant ainsi l'autre pôle de la communauté, les civiles.
Ce pôle laissé aux mains des femmes pris dans l'ombre un pouvoir immense, se ramifiant dans chacune des cités . Dans l'obscurité des reunions secretes, La Federation vit le jour .Une assemblée de femmes dirigeant une guerre contre la guerre:"Tous nos fils nous seront rendus, nous ne cesserons que ce jour venu".Entourrées d'hommes de valeurs et erudis, elles entreprire leur combat contre la destruction.
C'est à cette epoque que je vis le jour.

Je me nomme Stavia ,fille d'Alderik le Grand, serviteur prestigieux, et de Dame nawell membre dignitaire de la Federation .Notre combat est remporté, nos fils sont revenus parmis les leurs.Mais; notre galaxie resonne encore du chant du tambour, et je n'aurais de cesse de combattre tant que tous les fils ne seront pas rentrés chez eux.Qu'hesperus Mere des mondes me vienne en aide, qu'elle arme mon bras d'une epée de feu.

stavia a écrit:

Il y a dix années de cela, lorsqu’elle parcourait le monde à la recherche d’une Vérité qu’elle ne voyait pas, dans les profondeurs glacées d’un pays lointain, Stavia rencontra l’étrange Akasha.
Belle et d’une attirante lueur.
Elle lut dans le cœur de l’errante les appels douloureux d’une âme que les souffrances tourmentent. Seule à présent, privée d’une famille que la paix du tombeau animait.
Perdue pour une vie qu’elle ne comprenait plus, pour un monde qui pour elle n’était plus que sang et ruines brûlantes.
Le Clan de Marthatown, éteint à jamais dans les flammes déchirantes des guerres fratricides.
Partie découvrir les secrets qu’une Prophétie recélait, à la faveur d’une promesse proférée à une mourante.
De son appel à l’ange obscur, la réponse se matérialisa dans les yeux de braises de la magnifique Akasha.

Elle prit sous son aile, l’enfant égarée. Et de promesses alléchantes en compliments murmurés, inclina chaque jour davantage les troubles qui avaient germés dans cette âme dévastée.

Elles cheminèrent ensemble, telles des amies sincères. Stavia ne se doutant pas du mal qui la guettait, attendant patiemment qu’elle trébuche pour la faire choir.
Dans le chaos d’une nuit d’ivresse et de souffrance profonde, Akasha, alors en bête immonde se pencha sur sa proie démunie.
Et dans l’ombre de la nuit, teinta de vermillon le front scintillant de la lune arrondie.
D’un baiser de feu et de glace, elle engloutie dans sa gorge la vie bouillonnante de sa précieuse victime. Ne s’arrêtant qu’à la dernière seconde. L’extase emprunt sur le visage, le baiser de la mort enivrant comme un breuvage. Elle se crispe alors, les yeux agrandis d’effrois.

Et de sa voix troublante, que les abysses n’atténuent pas, Akasha se pencha prés de l’oreille vibrante :

« -Ne te débats pas tendre bourgeon. La nuit entre à présent dans tes poumons.
Bientôt tu seras plus belle et plus attirante que jamais. Je viens de te préserver des outrages du temps. »

Elle se tord, elle gémit, étouffant dans les bras de celle qui était son amie.

« - Ensemble nous ferons de grandes choses. Crois-moi. A un destin sans pareille tu es promise. Je t’ai choisie entre toutes pour accomplir l’œuvre des enfants de la nuit. »

Le voile de la mort tomba alors sur son regard. Un instant encore. Et le pacte sera accompli.
D’une main sous la nuque, La Damnée relève le visage de sa proie livide. De sa bouche béante éclatante d’un carmin sombre et chaud, elle entaille sa propre chaire.

« -il est temps ma belle, de faire ton choix. Viens avec moi, ou meurt ici.»

Stavia émie un gémissement, que le monstre pris pour un assentiment. D’un geste sûre, probablement mille fois répété, elle déverse son putride sang dans le gosier qu’elle renverse.
De la Reine, Stavia reçoit sans le savoir le pouvoir ultime, celui des êtres que la mort n’atteint plus. Celui de parler à la brume et de voir le soleil levant.
Un cri déchirant empli soudain le ciel nocturne. La Reine s’arrache subitement à l’étreinte qu’elle donnait.
Le cadavre moribond, au sol reste couché, aspiré déjà dans une autre vie. Inconscient du monde qui l’entoure.
La furie plonge une main crispée dans sa poitrine sanglante, qu’une flèche vient soudainement de transpercer. Blessée, elle cherche d’où provient le projectile funeste qui en elle vient de se planter. Elle recule alors sous une nuée qui siffle à ses oreilles.
Abandonnant, le corps inerte, qu’elle ne peut emporter, le front reposant dans le cresson frémissant de la mousse forestière où il gît.

Une frêle jeune fille sort du couvert des arbres géants, qui un instant auparavant s’apprêtaient à servir de tombeau, son arc à la main. Elle se penche sur la femme allongée par terre.
Passe une main chaude et douce sur le front glacée. Deux yeux s’ouvrent à ce contact, livrant leur étrange profondeur.
L’inconnue murmure :

« -Shutt…doucement. Vous n’avez rien à craindre de moi. Je suis là pour vous aider. »

La mourante replonge dans un ténébreux sommeil agité. La Reine n’a pas eu le temps d’achever son œuvre funeste. La mort et la vie se livrent un combat acharné dans les profondeurs de son être.

La voix encore revient chanter à son oreille :

« -Je suis Kalisto. Je ne vous laisserais pas sombrer. »

Trois jours et trois nuits se succédèrent avant qu’elle ne sorte de sa torpeur. Au crépuscule du dernier, elle ouvrit des yeux immenses sur le visage de sa bienfaitrice. Leurs lueurs changeantes révélaient que le changement avait commencé.
La mélodieuse Kalisto, lui souriant, lui parla ainsi :

« -elle n’a pu achever son travail. Votre âme est restée prisonnière d’un corps que la nuit appelle déjà. Elle ne doit jamais vous retrouver. Partons avant qu’elle ne revienne vous chercher. Je n’ai réussi qu’à la mettre en fuite. »

C'est ainsi qu'en des heures troubles et funestes, deux destins se percuterent au detours d'un chemin.

je suis obliger de tous lire

bah non, on est jamais obligé de rien . Tiens puisque tu es là; pourquoi et comment as-tu choisi ton pseudo ?

Citation :

je suis obliger de tous lire

Pas plus que de te culiver en fait...

tiens en lisant la dernière réponse à ce sujet ca me fait penser à mon cours de philo vendredi.

Notre prof nous a assuré que l'on était pas obliger de tourner dans un virage Selon lui, on est parfaitement on droit de continuer tout droit et de se taper la barrière de sécurité : le fait de tourner est une nécessité, non pas une obligation

Mais moi ya un truc qui me gène profondément : on n'est pas obligé de vivre, et il n'est pas nécessaire non plus de survivre, alors que si on en suis la logique des choses, il est nécessaire de ne pas mourrir, non?

( j'ai envie de vous emmerder un peu avec des questions connes, vous n'y voyez pas d'inconvénient j'espère? j'ai envie de voir quelles réponses vous pourriez me fournir, j'ai poser la question à des potes, le résultat n'étais pas triste )

Citation :

Mais moi ya un truc qui me gène profondément : on n'est pas obligé de vivre, et il n'est pas nécessaire non plus de survivre, alors que si on en suis la logique des choses, il est nécessaire de ne pas mourrir, non? Rolling Eyes

Nécessaire...non...utile oui...enfin, utile si on a du temps à perdre

The girl next door a écrit:

Citation :

Mais moi ya un truc qui me gène profondément : on n'est pas obligé de vivre, et il n'est pas nécessaire non plus de survivre, alors que si on en suis la logique des choses, il est nécessaire de ne pas mourrir, non? Rolling Eyes

Nécessaire...non...utile oui...enfin, utile si on a du temps à perdre

utile.... ca dépends utile à qui ou quoi non?

en plus si on as du temps à perdre, on survis déjà, mais je ne suis pas sur que ca rende la survie plus utile. quoique.....

Stavia a écrit:

bah non, on est jamais obligé de rien . Tiens puisque tu es là; pourquoi et comment as-tu choisi ton pseudo ?

dsl pour l'attente
pourquoi ? c'est simple avant je n'avait pas de surnom ( aujourdhui c'est logan grimart sauf sur battlecorp ^^ ) donc j'ai prit le surnom de ma mére

voila jai repondu au 2 ^^

Mourir c'est avoir le contrôle de sa vie

Il est nécessaire de mourir ? Nécessaire à qui ? Nécessaire à quoi ?
Non, il est obligatoire de mourir un jour. Parce que toute chose a une fin, il faut bien que même la vie s'arrête.... Et heureusement d'ailleurs !!

Virgile The Rocketman a écrit:

Il est nécessaire de mourir ? Nécessaire à qui ? Nécessaire à quoi ?
Non, il est obligatoire de mourir un jour. Parce que toute chose a une fin, il faut bien que même la vie s'arrête.... Et heureusement d'ailleurs !!

ca c'est très bien vu, je n'y avais pas pensé

en même temps le fait de mourir apporte de la valeur à la vie, mais le fait de vivre n'apporte aucune valeur à la mort, donc je me demande ce qui peux bien motiver des gens au suicide : ils n'ont pas compris quelle chance ils ont de vivre alors?

le suicide est un contrôle. Là où les tabous, les règles de la société t'ont rendu au mieux acteur de ta vie, dans la plus part des cas, simple spectateur, le suicide est donc la mort, t'offre le rôle de metteur en scène et donc la fin que tu souhaites

Final cut

hum, oé, donc le suicide est le résultat d'un manque de libertés au quotidien, une sorte de dernier recours pour exprimer son besoin de control sur sa propre vie.

Oki, merci pour vos réponses

Le suicide de Durkheim, très bon ouvrage.

petite maxime : " vivre libre ou mourrir ". Certains voient de la liberté dans l'acte de choisir l'heure de sa mort, j'irais plus loin en soulignant que nos societés dites evoluées, denigrent cette part importante de notre libre arbitre en refusant à l'agonie de s'arreter dans la dignité, au nom de de l'acharnement de therapeutique. Oui je suis pour l'euthanasie ; ultime liberté d'un corps qui n'en a plus, ultime liberté d'un esprit prisonnier d'un corps qui le trahi .

Vivre dans ces conditions est une privation de toute liberté fondamentale ; mourrir apparait donc comme la plus elementaire des libertés. Choisir l'heure et le moment, à defaut de choisir de ne pas mourrir.

Je reviendrais pour la suite ^^

donc la suite :

Le suicide ; liberté ? En un sens, celle de mourrir ; mais choisir cette echapatoire est aussi un asservissement , c'est le refus de trouver une solution ; c'est ne s'offrir plus aucune porte de sortie, s'ôter definitivement tout droit à changer d'avis .

La liberté, dit-on n'a pas de prix, c'est un peu simpliste, car en verité on ne te le donne pas . Ce qui est tout à fait different. Pour chacun il sera variable . Être libre de choisir, c'est surtout être prisonnier d'un choix ; d'une alternative que l'on peine à prendre car les consequences peuvent être floues. Mais être libre d'être libre , implique des renoncements.

Finalement être libre est bien plus contraignant que d'être asservi . Mais n'est-ce pas là le vrai choix ? La vraie liberté ? C'est une voie difficile , compliquée, mais au terme de son existence c'est avoir pris la liberté de ne rien regretter.C'est avoir choisi de mourrir serein , et pourquoi pas, lorsque l'on estime ( pour des raisons diverses et variées) que son temps est revolu , prendre cette ultime liberté : tirer sa reverence de la maniere qui nous convient de le faire ; sans attendre la decrepitude, la senilité , l'impotence , la dependance à une main charitable pour essuyer notre bouche baveuse, netoyer nos souillures d'une nuit à avoir oublié que l'on a des muscles pelviens.

Etre libre de partir , c'est savoir que l'on peut rester; être libre de vivre c'est savoir que l'on peut mourrir ; être libre d'exister c'est savoir que l'on peut être inexistant ; être libre de faire du bruit c'est accepter le silence ; être libre c'est avoir conscience qu'en realité on ne l'est pas.

... et bonne année

Je n'en attendais pas moins de toi, c'est de loin une réponse plus que satisfaisante, et depuis le temps je dois dire que cette question a eu le temps de germer et de mûrir dans ma tête.

En somme je crois que le suicide n'est ps une solution en soi, après tout, nous ne pouvons mettre fin à nos jours sans causer de mal autour de nous, que ce soit à nos proches, à nos colègues, à la société, ou même à des inconnus. Si je pouvais etre sûr que le jour venu, le jour où je me sentirai totalement inutil sur cette Terre, si je pouvais réellement être certain que ma mort n'entrainerais pas de malheur pour mes proches, je me donnerais la mort à la manière des stoïciens antique, ou d'une manière tout à fait honorable et philosophique.

L'inconvénient comme tu le souligne Stavia, c'est qu'être libre c'est aussi avoir conscience qu'on ne l'est pas, et malheuresuement je crois qu'au jour d'aujourd'hui, permettre à des gens irresponsable d'être "libres", c'est prendre le risque de laisser place à des kamikazes, des suicidaires en masses pouvant commettre de grands crimes au nom de tout et n'importe quoi, car ces êtres là ne seraient pas capable d'apprécier leur liberté, ou plutot leur absence de liberté.

En fin de compte je crois que le suicide n'est pas la fin d'une vie, mais la mort précoce d'un humain aux yeux de ses proches, hors ce devrait être au contraire la mort physique de cet être : si l'on trouve au fond de soi, dans un moment de pleine lucidité, la force de mettre fin à ses jours, c'est que l'on est déjà réellement mort, et que seul notre corps subsiste en ce monde.

Pourtant la légèreté de certaines personnes pourrait les pousser à se suicider pour des futilités, mais ces futilités sont estimées telles par les autres, hors ce sont bel et bien les personnes désirant se suicider qui auront estimés que tel évènement n'est pas futil : ainsi le vrai problème de nos sociétés ( hum, non, NOTRE société mondiale plutot ) est le manque de respect des uns envers les autres : de quel droit nous permettont nous de nous juger ? pourquoi la ruine financiaire ne pourrait elle pas être le motif d'un suicide pour une personne, alors que certain la jugerait futile ?

En fait avec ce post je me suis complètement perdu : j'estime avoir le droit de mettre fin à mes jours ( ce que je ne compte pas faire pour l'instant rassurez vous ), et en même temps j'estime qu'accorder ce droit à tous les humains serait une folie ; finalement j'ai encore raté une occasion de me taire....

Light Psyko a écrit:

... et bonne année

A toi..ausssi

Tu sais Papa Noel il m'as raméné un 9mm...peut etre devrais je prendre ma liberté ? ;-)

Le sujet, si je l'avais su , est plus que d'actualité dans ma vie depuis quelques jours. Demain je prends un train pour aller dire aurevoir à un ami qui a partager mon existence durant 14 années. Du chemin parcouru de l'amour à l'amitié, de l'intimité à la complicité. Unis envers et contre tout ; dans le secret jusqu'au bout . Il y a deux ans, il a decouvert une tumeur non maligne planquée dans son cerveau . De celle que l'on ne peut enlever , et qui comme une bombe à retardement attend la fin du decompte.

Il est parti comme il le desirait , n'a pas voulu attendre la fin dans le fond de son lit , n'a pas voulu savoir ce qu'elle lui volerait de lui même avant de l'achever. Il avait 30 ans , il n'a pas dit aurevoir . Je suis eule aujourd'hui dans le secret de cette tumeur qui a vaincu , obligée de pretendre face à sa famille qui decouvre la chose aujourd'hui l'existence de cette "maladie" , que comme ils le croient , il ne savait rien .

Mais moi je sais , qu'il a brulée ses deux dernieres années dans l'urgence de ne rien vouloir perdre. Conscient que demain tout peut s'arreter.
Il etait plus que mon ami , il etait une part de moi même ; il est parti en sachant que je ne jugerais pas , que j'aurais de la peine, mais comment peut-il en être autrement lorsque l'on est aimé ?

Pour partir sans faire de bruit, sans faire de peine, il faudrait passer sa vie seul , sans amis, sans amours , sans personne qui puisse se dire : il va me manquer. Autant dire que ce serait une existence sans interet et une mort sans valeur. Autant ne pas exister tout court.

Je preferes de loin promener mon chagrin, que de ne pas l'avoir connu , je preferes être en noir demain que de ne pas l'avoir aimé. Il m'avait juré sur l'autel de ses 16 ans , qu'il m'aimerait toute sa vie ; il a tenu parole ; c'est un cadeau precieux . Il etait libre, parcequ'il savait que quelquepart quelqu'un l'attendait ; il etait libre parcequ'il savait . Il revenait comme un chat, lecher ses blessures dans ma maison lorsque la vie etaittrop dure ; voler au monde quelques jours intemporels durant lesquels nos 18 ans etaient à l'honneur. Il repartait à l'aube, presque comme un voleur , mais c'est comme ça que je l'aimais.

Le chat est parti ; j'esperes que ce dernier voyage lui plaira .Mais s'il trouve un moyen de revenir, il sait que je serais là .

Tu vois, certains diront suicide ; moi je dis courage . Bref, juger est facile , comprendre demande un peu plus d'humanité . Il etait peter pan , j'etais sa fée clochette , quelqu'un quelque part à arreter de croire au Monde imaginaire, rendez-moi un service ,ayez une pensée pour lui , qu'il trouve le chemin pour rentrer au pays ; si vous la cherchez c'est cette petite etoile à droite au fond du ciel ; ayez ce soir une "priere" muette pour qu'il rentre .

Merci à tous.

La compréhension dans ces moment là est la chose la plus difficile à obtenir? courage ? lâcheté ? qui sait parfois ce qui entraine nos proche dans un tel tourment qu'il en devient inacceptable et qu'on ne peut se tourner vers personne pour alléger ce poids qu'il est les pousse à partir souvent trop tôt ou trop vite ?

Cependant, du courage il t'en faudra à toi et à ses proches..

Une pensée s'envole vers ton ami...

Je ne te présenterai pas mes condoléances, car m'est avis que pour toi il ne sera jamais parti. Et je ne me permettrai pas de te dire que je te comprends, car ce serait faux, je ne peux que tenter d'imaginer et de compatir.

En effet je peux tout à fait imaginer le courage qu'il a fallu à cet être si cher à ton coeur pour t'abandonner, et je ne peux qu'être impressionné.

On ne peux juger ces actes, et je souhaite à toute sa famille et ses proches de ne pas s'interroger sur la cause, la motivation ou quoi ce soit ce cette mise à mort, seulement de l'accepter et de l'approuver, car c'était son choix, et on doit toujours respecter le choix des autres...